Lucie Rondeau – Artiste peintre

« Créer un portrait est devenu un acte inspiré et très personnel »

Depuis toujours, l’art accompagne Lucie Rondeau. Longtemps attirée par la musique, elle découvre peu à peu que son langage émotif s’exprime plutôt par la matière et le geste. Début quarantaine, elle décroche un certificat en histoire de l’art de l’université Laval à Québec. L’analyse et l’interprétation de tous ces tableaux scrutés au cours de ses études, la stimule à reprende le fil en esquissant des portraits. Elle assiste à plusieurs classes. La retraite venue elle se consacre enfin pleinement à sa passion : peindre pour son plaisir et pour une « certaine nécessité intérieure » dit-elle.

Aujourd’hui représentée par la https://www.galerielechiendor.com/ elle ne cesse d’explorer. Ses modèles sont souvent des photographies de femmes, non pour en faire une copie fidèle, mais pour y déceler la résonnance d’un regard, d’une émotion, d’une expression. Ses portraits ne sont pas figés : elle cherche des visages qui parlent, des expressions libres, de la beauté, de la fierté et parfois de l’arrogance mais surtout sa recherche est liée à des états d’âmes qui « battent la mesure de nos vies » dit-elle. « Les hommes cachent davantage leurs émotions », dit-elle encore « elle s’inspire de visages féminins qui sont inévitablement plus proche d’elle ».

Après l’acrylique sur toile ou panneau de bois, Lucie s’est tournée vers le fusain, plus brut, plus libre. Le graphite et le fusain lui permettent d’augmenter l’intensité des regards ou l’arrondi d’une courbe. Elle joue librement avec les lignes et les noirs très soutenus du fusain créant profondeur et émotion.

Installée à L’Isle-aux-Coudres, au cœur du fleuve Saint-Laurent, son inspiration lui vient aussi de la nature environnante, le fleuve, ses vagues et cette vie partout autour en constant mouvement. Sa peinture refuse la monotonie. La peinture et le dessin sont chez elle une quête de liberté, d’expression, et de sensibilité.