Bruno Proietti – artiste photographe

« L’œuvre ne naît pas dans l’instant, elle germe dans le silence du temps. » – Christian Bobin
Depuis toujours, Bruno Proietti vit pour la photographie. Enfant déjà, il s’était aménagé son propre mini-laboratoire pour développer ses tirages noir et blanc. Une passion viscérale, patiente, presque instinctive. Très tôt, il comprend que ce n’est pas l’appareil qui fait le regard, mais la maîtrise, le ressenti, la capacité à anticiper l’émotion.
Son parcours démarre par la photographie de sport en agence, où il apprend à capter le mouvement au bon moment, sans rafale, sans superflu. Puis vient la montagne. Installé dans les Hautes-Alpes, Bruno s’imprègne de la nature, de ses rythmes, de ses silences. Chaque sortie devient une quête. Il repère les lieux, observe la lumière, revient parfois plusieurs jours pour saisir l’instant exact. Il connaît ses sujets — paysages, faune, eau, glace, architecture — comme d’autres connaissent une partition.
Bruno ne cherche pas à transformer l’image : il la façonne dès la prise de vue. Pas de retouches, très peu de travail sur ordinateur. Il règle tout depuis le boîtier. Il peut rester des heures, les pieds dans un torrent, à attendre que l’eau prenne la bonne courbe, que la lumière caresse la glace d’une manière presque irréelle. Il capture des effets invisibles à l’œil nu, des textures mouvantes, des détails que seul un œil entraîné sait révéler.

Son parcours démarre par la photographie de sport en agence, où il apprend à capter le mouvement au bon moment, sans rafale, sans superflu. Puis vient la montagne. Installé dans les Hautes-Alpes, Bruno s’imprègne de la nature, de ses rythmes, de ses silences. Chaque sortie devient une quête. Il repère les lieux, observe la lumière, revient parfois plusieurs jours pour saisir l’instant exact. Il connaît ses sujets — paysages, faune, eau, glace, architecture — comme d’autres connaissent une partition.
Bruno ne cherche pas à transformer l’image : il la façonne dès la prise de vue. Pas de retouches, très peu de travail sur ordinateur. Il règle tout depuis le boîtier. Il peut rester des heures, les pieds dans un torrent, à attendre que l’eau prenne la bonne courbe, que la lumière caresse la glace d’une manière presque irréelle. Il capture des effets invisibles à l’œil nu, des textures mouvantes, des détails que seul un œil entraîné sait révéler.
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