Caroline Fombaron – le figuratif au service de l’évasion

Caroline Fombaron – le figuratif au service de l’évasion

La Femme au chapeau rouge 25P

“La peinture est une fenêtre sur un ailleurs, un appel à l’évasion”

Admirer sa grand-mère peindre et rêver d’en faire autant, c’est depuis toujours que Caroline Fombaron sent cette fibre en elle. Quand à dix ans elle reçoit ses premiers pinceaux et sa palette en bois, c’est alors une consécration.

A une époque où l’on ne peut être artiste peintre de profession, elle se dirige vers une formation en lettres; pourtant, elle est très vite rattrapée par son premier amour, la peinture. Épouse d’un médecin de la marine, elle part d’abord habiter dans le Midi, ce qui lui permettra de faire ses premières armes à l’école des Beaux-Art de Toulon.

Elle fréquente plusieurs ateliers de la région auprès d’artistes reconnus de l’époque comme Baboulène, philippe Mayer, Jean Céruti et Jouenne qui lui apprendront chacun une technique différente. La jeune femme habituée au ciel gris de sa Normandie natale tombe immédiatement amoureuse du soleil du Sud. Puis au gré des affectations de son mari, elle voyage beaucoup avec pour seul fil rouge ses pinceaux qu’elle emmène partout. Dès l’âge de 30 ans, elle expose dans une grande galerie de Sydney.

Ses créations sont un appel vibrant à l’évasion, une fenêtre sur le monde extérieur, des lagons de Nouvelle-Calédonie aux ergs de Mauritanie. Elle exposera notamment à Rabat dans la galerie personnelle du roi du Maroc; ses tableaux laissent entrer du soleil dans la vie de tous ceux et celles qui y posent leur regard. Caroline Fombaron a posé ses valises dans la campagne charentaise, où elle a recréé un riad marocain qui est une invitation au voyage. Elle dispense des cours ou dessine et peint dans son atelier d’Argence, qui respire sa joie de vivre et son goût du rêve.

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