Danielle Aspis, l’objectif engagé

L’artiste est le témoin de la liberté. Il éclaire les consciences, dénonce l’injustice et réinvente le monde, afin de trouver une troisième voie.
Dans la série qu’elle présente cette année, elle nous emmène au-delà du conflit israélo-palestinien. Elle explore la résilience des villages comme le “Mochav Ronen” qui, malgré la destruction, tentent de renaître. Son regard capte l’espoir, la force des communautés qui se reconstruisent et l’unité qui permet d’avancer face à l’adversité. Elle fait partie de ces milliers de volontaires venus aider sans compromis ni attente. Par ce travail, elle invite à voir autrement, à dépasser les discours pour toucher la vérité du terrain.
Pour Danielle Aspis, l’art doit ouvrir les yeux, mais l’artiste a aussi le devoir de prendre position, pour une libération inconditionnelle des otages, entre autres. Elle ne se contente pas de témoigner : elle interpelle, provoque et affronte la réalité dans sa plus singulière monstruosité, sa plus singulière et profonde absurdité. Son œuvre fait le lien entre la réflexion et l’action, entre l’image et l’engagement, entre la révolte et la sérénité. Son regard d’artiste engagée dépasse l’esthétique pour toucher à l’essentiel – ce qui doit être dit, ce qui doit être vu, comme l’indicible douleur d’une communauté, d’un peuple qui lutte pour sa survie.

Actuellement, elle prépare un recueil d’images et de poèmes, un essai théorique et historique, et rédige des articles, poursuivant inlassablement son combat pour un monde plus conscient et plus juste. Vous pouvez la suivre sur son site internet :
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