Si les œuvres nous font apprécier le milieu urbain, l’artiste est lui un amoureux de la nature. « L’univers est ainsi fait que l’amour de la nature n’est ni une option, ni provisoire, ni partiel, ni réservé à une portion de l’humanité, ni négociable, ni un faux semblant. Respecter le vivant, c’est se respecter soi-même. Ce n’est en aucun cas une utopie ou de l’obscurantisme » La réalité de son quotidien le plonge dans la réduction de sa consommation d’énergie qui en devient presque obsessionnelle. Les artistes représentent notre temps, et Eric Fiant a bien compris l’importance de protéger notre planète en s’y attelant corps et âme. « Chaque nouveau moyen de réduire est une nouvelle victoire source de très grande satisfaction, me demandant à chaque fois : mais pourquoi ne l’ai-je pas fait plus tôt ? N’entamant que très peu mon confort de vie, ces victoires peuvent sembler une déchéance voire un retour à l’archaïsme pour certains. Mais loin de ces considérations d’un autre siècle, ces victoires me semblent être un progrès améliorant parfois même mon confort et souvent ma santé… Je n’ai à donner de leçon à personne, car j’ai conscience que tout est imbriqué et que nous obéissons tous au destin de l’Univers. Mais si mon destin est d’encourager quiconque à réduire son impact environnemental, alors je l’accepte, aussi naïf que cela puisse éventuellement paraître. » me confit-il quand je lui demande le sujet principal de sa vie et de son œuvre.