Gyslaine Pachet Micheneau – artiste peintre figuratif

Gyslaine Pachet Micheneau – artiste peintre figuratif

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Depuis petite, Gyslaine Pachet Micheneau côtoie l’art. En effet, sa mère possédait chez elle des répliques dont « le chien jaune » de Gauguin et a donc aimé faire découvrir l’art à sa fille. Née à la campagne, de son enfance, Gyslaine garde surtout les valeurs de la simplicité, une certaine candeur sur la vie qui permet d’apprécier davantage les choses simples du quotidien.

Choisissant une carrière bien loin de l’art, c’est grâce à son mari que, par hasard, elle revient à sa première passion. La routine du quotidien l’oppresse et son époux lui offre, pour lui changer les idées, de la peinture et des cours d’aquarelle. Sans grande conviction, elle l’essaye et ne lâchera plus cette méthode d’expression.

Inspirée par la nature, la campagne, la mer et les paysages marins, cette autodidacte peint surtout son besoin de liberté. Comme une façon d’expulser son quotidien, la peinture l’apaise : elle s’affranchit de toutes les pensées qui peuvent polluer l’esprit.

D’abord à l’aquarelle, depuis un peu moins d’une dizaine d’années, elle passe à la peinture à l’huile au couteau. Le faisant vibrer sur la toile, elle raconte, avec ses couleurs, ses voyages et ses interrogations.

Les ciels intrigants et les chemins sans fin nous invitent à voyager au fond de notre « moi » intérieur, cherchant des réponses à des questions existentielles.

Très attachée aux valeurs ancestrales telles que la droiture, la loyauté et le courage, elle aime partager avec les autres. Pour elle, la vie est avant tout un chemin d’échange et de simplicité. Via ses expositions, seule ou avec son mari et son fils (qui sont également artistes), elle entraine le public à rêver du calme de la campagne, de la liberté d’un voyage en mer. Ce qui compte avant tout, ce sont les détails, les couleurs enchantées que nous offre tel ou tel point de vue.

Pour échanger davantage, il peut lui arriver également de peindre à l’extérieur quand le climat le lui permet. Elle participe à des concours de peinture en extérieur plus dans le but d’échanger et de se situer que dans le but de gagner.

En regardant les œuvres de l’artiste, on peut parfois sentir l’odeur de la mer ou se projeter, cueillant un champignon, touchant le tronc d’un arbre. La nature dévoilée prend alors vie sous nos yeux. Ses paysages sont variés et offrent au public une infinité de possibilités de découverte.

Outre les galeries et les expositions, en France et à l’étranger, elle organise, avec son fils, depuis 2 ans, des concours de peinture dans le château de la Bourdaisière, un lieu d’échange et de convivialité où tout le monde peut s’amuser.

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