Pierre Pivet – artiste peintre

« Je n’ai pas choisi la peinture, c’est la peinture qui m’a choisi. »

Pierre Pivet est un artiste dont le parcours est marqué par une passion profonde pour la peinture, débutée dès son adolescence. À 13 ans, il commence à peindre, réalisant des reproductions d’œuvres de maîtres tels que Rembrandt et Velázquez. Cependant, son chemin artistique est retardé par son service militaire et la perte tragique de ses parents. Après avoir travaillé comme programmeur chez IBM, il réalise que ce n’est pas sa voie. C’est à 23 ans qu’il s’installe à San Francisco quelques années et décide de se consacrer pleinement à la peinture.

De retour en France, il poursuit sa formation à l’Académie de Port-Royal pendant quatre ans où il remporte le premier prix en 1976. En 1983, il s’installe au Canada où il continue à développer son œuvre nourrie par de multiples influences. Les voyages jouent un rôle crucial dans son inspiration, notamment en France, mais aussi au Costa Rica et au Panama. Ils lui permettent d’explorer des thèmes intimistes, cherchant à capturer la beauté et la quiétude des choses qui le touchent profondément.

Dans son atelier, installé sur la mezzanine de sa maison, Pierre Pivet travaille principalement à l’huile, un médium qui lui permet de s’exprimer librement. Il déclare que son approche de la peinture évolue avec l’âge : “On ne peint pas à 40 ans comme à 76 ans”. Pour lui, l’art est une manière de se connecter à une certaine tranquillité et de transmettre de l’harmonie et de l’équilibre. À travers ses œuvres, il cherche avant tout à créer un espace où les spectateurs se sentent bien. Il aime explorer les contrastes et la richesse des couleurs, cherchant à mettre en valeur les aspects les plus beaux de ce qu’il observe.

Son style est influencé par des artistes comme Matisse, Gauguin et Pierre Bonnard et il expose régulièrement à l’international, notamment à Houston et Toronto. Pour Pivet, l’art est une quête de paix intérieure, un moyen de s’exprimer et de transmettre une énergie apaisante. Il s’engage dans chaque œuvre avec humilité, laissant une place à l’imprévu car, selon lui, la toile finit toujours par décider de ce qu’elle veut devenir.