La démarche de Catherine est avant tout philosophique. Musique, danse et art pictural ont toujours fait partie de sa vie et sa démarche est de chercher et démontrer le lien entre art abstrait et musique. En effet, souvent les peintres créent en musique et Catherine ne fait pas exception. Elle ne cherche pas à s’inspirer de la musique dans ses peintures mais elle écoute ses sensations, son imagination. « La musique joue un rôle de déclencheur dans la création, en retour on peut trouver la vibration, la rythmique, et la vibration de la musique dans la peinture. La peinture capte l’âme de la musique en la concrétisant en formes et en couleurs ». Les changements de couleurs suggèrent la sonorité de la mélodie d’un rouleau de piano mécanique peint. Les motifs géométriques, quant à eux, introduisent les pulsations de la musique. La régularité de la superposition des figures symbolise la régularité rythmique de la musique et les bandes verticales impliquent la récurrence de l’harmonie ou de l’accord. Le cercle est, à ses yeux, la forme la plus représentative car il est parfait sans début ni fin, sans direction particulière. C’est le symbole de l’univers du cosmos. Ainsi, elle a réalisé une œuvre audible au piano mécanique qui s’accompagne d’une série de peintures musicales afin de montrer la musique du regard.

Ses œuvres et travaux de recherches suscitent un intérêt international. Elle présente également dans de nombreux lieux prestigieux des films vidéo de sa performance qui est aussi bien visuelle que sonore. A l’université de Rome, où elle fait des publications dans « music, senses, body » éditées par Mario Martinelli, à la maison de l’Unesco, à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, à la cité de la musique à Marseille, à l’alliance française de Buenos-Aires avec le compositeur Esteban Benzecry, à l’université Paris 4 Sorbonne, en musicologie dans l’ouvrage « Musique et Arts Plastiques : quel rapport ? ». Docteur en arts plastiques et auteur de nombreux articles, on la retrouve également dans les actes du colloque vers une sémiotique générale du temps dans les arts à la cité de la musique à Marseille, et dans « le visuel et le sonore » éditions Dis Voir. Le prestige de ses œuvres lui offre également le plaisir d’être exposée dans des châteaux. De nombreux compositeurs internationaux créent les musiques de ses rouleaux. Sa première collaboration eut lieu avec Jean-Yves Bosseur, compositeur et musicologue.