Alain Garnier – Photographe

Alain Garnier – Photographe

coquillage

Alain Garnier se passionne très tôt pour la photographie, grâce à son grand-père qui cultivait un attrait pour le sujet. L’artiste a grandi dans une famille d’ingénieur, un environnement qui ne laissait que peu de place à la rêverie, alors la photographie est devenue sa façon de s’échapper dans un monde fait de rêves. Très jeune, il obtient son premier appareil photo et s’amuse à capturer ce qui l’entoure pour l’immortaliser.

Chaque photo, chaque inspiration est un voyage pour ce passionné qui suit ses humeurs et l’amène à se lier à de nombreux styles. Un développement à son rythme, fidèle à sa constante envie d’expériences, mais avant tout capable de souligner sa sensibilité et son attrait pour la prise de vue. Il bouge au grès de ses clichés, aucune retouche n’est effectuée, tout est authentique, il se dévoile au travers de la photo bougée. Il déclare : « La photo c’est peindre avec la lumière, pour moi qui suis incapable de peindre c’est fantastique ! Je ne suis pas un artiste j’ai juste une sensibilité visuelle…. J’ai la chance de vivre dans les paysages de Courbet, il me suffit donc d’ouvrir les yeux. » Face à son objectif, il place de nombreux sujets : des enfants, des animaux, des insectes, des paysages et bien plus encore…

Ses séries de clichés sont des escapades, des parenthèses, des évasions où la lumière devient une muse, où le temps s’arrête. Sa curiosité est illimitée en matière de photographie, puisque ce qui anime ses œuvres reste l’instant de vie qu’elles contiennent. Alain laisse une part d’interprétation, il évoque la rêverie méditative et il tente de continuellement susciter l’émotion. Pour lui il n’y a pas de belles photos, il y a des photos qui parlent et d’autres qui restent muettes. Comme Chaplin, son maître à penser, qui défendait le cinéma muet pour la force de l’émotion, il pense que la photo est une émotion figée. Dans cette abstraction photographique, dans ce mouvement saisi au bon moment, avec cette prise de vue sensorielle, presque sensuelle quand il s’agit de la Femme, l’artiste photographe nous cueille et on se laisse porter.

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