Anto – Artiste peintre, voyage de nuit dans les paysages urbains

« Les artistes sont sans doute des médecins quelque part »

C’est toujours avec autant de plaisir, que nous retrouvons l’artiste Anto pour une nouvelle édition de notre magazine. Digne des grands maîtres de la peinture, elle vient nous illuminer encore une fois de ses peintures d’un réalisme impressionnant, qui sont pourtant empreintes de mystère.

Attirée par l’art depuis toujours, à l’âge de 12 ans, elle peint déjà sur les murs de sa chambre, et poursuit sa formation lors de ses études et de son travail. Puis, à l’âge de 45 ans, c’est l’explosion : elle peut enfin peindre à titre professionnel et accomplir le rêve de sa vie. Les titres et les médailles s’enchainent pour cette artiste canadienne dont les collections sont exposées à travers le monde. A travers ses voyages, au-delà des frontières, dans les paysages urbains, elle puise son inspiration. Quelques photos prises avec son objectif, une succession de souvenirs et d’émotions et un souci du détail assez impressionnant : elle peut mettre ses créations en route.

La nuit, pour beaucoup synonyme d’angoisse du sombre, Anto la transforme en source de lumière, jouant avec les éclairages, superposant les clichés enregistrés dans sa tête pour transformer chaque ville ou monument en source de beauté.

Un travail rigoureux qui montre la patte de l’artiste et la rend unique. Elle apprend ses techniques au fur et à mesure des années, dans ses lectures ou auprès de divers artistes ainsi que quelques sessions dans deux académies de peinture.

. Bien que les murs de son atelier soient couverts de prix et de distinctions, l’artiste se sent chanceuse et garde les pieds sur terre… sauf quand elle peint ; elle se retrouve alors absorbée par sa création, s’enferme dans sa bulle et se laisse transporter par sa peinture. Son nuage devient lumineux, les couleurs se dégagent et le monde autour d’elle s’apaise. C’est cette sensation d’ailleurs que l’artiste veut partager avec le monde: apporter le bien comme un médicament dans un monde qui souffre.

Bien que la peinture à l’huile soit son médium principal, elle peut parfois utiliser le pastel sec ou l’aquarelle, et a également appris à créer ses couleurs à partir de pigments purs selon la méthode ancestrale à la détrempe à l’œuf. Les couches fines superposées donnent à l’œuvre une impression de plat, presque à l’image d’une photographie.

Depuis janvier 2020, elle est membre d’une prestigieuse association d’artistes, la Mondial Art Académia, et est élevée au rang de maître d’art aux Etats-Unis en juillet 2021.

De retour de Paris, elle prépare actuellement une collection sur la ville des lumières ; nul doute que son adaptation saura parfaire davantage la ville de l’amour.