Corinthios – Artiste peintre

Corinthios – Artiste peintre

FORET3

« C’est dans cette vulnérabilité, dans la joie et la souffrance, dans ce brasier du désir de vivre, que brille l’invitation au détachement.
Alors le royaume du verbe se dévoile.
La peinture de CORINTHIOS est un verbe : ÊTRE »
François Fronty à propos de la peinture de Corinthios

À 18 ans, Corinthios est animée par une envie de peindre, un appel qui va l’amener à un coup de cœur, c’est là que la peinture apparait comme une renaissance. L’artiste se consacre à ce besoin de créer en prenant des cours, en faisant des stages, en passant le concours des beaux-arts ou encore en se formant en parfaite autodidacte. Elle déclare « la peinture est une chose essentielle et vitale. Si un artiste ne crée pas, il meurt. » Voilà pourquoi, cette passionnée ne cesse d’apprendre au gré de ses rencontres et de ses expériences…

Corinthios oriente sa créativité autour de thématiques, des sujets qu’elle déniche au cœur de ses lectures qui représentent pour elle une essence, une muse, un début d’inspiration. Les écrits sont les origines, lorsque l’idée lui vient, elle recherche, se plonge dans les histoires et transmets son art communicatif. Une sincérité certaine se niche dans chacune de ses toiles, c’est là que l’écriture fusionne avec sa peinture. Elle se narre, elle y exprime toutes ses dualités. Ses espoirs prennent la forme de nuances, ses doutes s’illuminent par le biais de la brillance d’une peinture à l’huile expressive.

La communication est le secret de son art qui invite au partage par le biais d’une générosité humaine. En s’inspirant des documents, elle traduit ses indignations et délivre ses questionnements par le biais d’un échange muet où une photographie du monde apparait, une mémoire sur l’époque… Comme le dirait François Fronty : « son travail appelle notre regard, notre capacité à être simplement attentif à notre monde in/extérieur. » C’est un lien entre le perceptible et l’introspection, l’occasion de se lier par le regard et d’être solidaire en ces temps propices à la solitude.

Le pinceau est alors secondaire pour l’artiste qui préfère se livrer directement. Corinthios décrit sa créativité en disant : « Le trait s’efface, le pinceau est devenu inutile parce qu’à un moment donné, j’ai eu besoin de me confronter directement à la matière, l’œil capte et la main exécute. » De cette action, vont naître des tableaux que nous pouvons aujourd’hui admirer au fil de quelques pages. Alors silence, place à l’admiration et à la conversation des ressentis.

« Vivre debout, c’est la dignité.C’est essayer de vivre dignement., C’est effroyablement difficile et très fatigant,, parce que le monde n’est pas structuré pour défendre la dignité… »,(Jacques Brel)

Sa Biographie

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