Serge Léveillé – Artiste Sculpteur

Serge Léveillé – Artiste Sculpteur

crustacé

Tout est parti d’un vieux pied de chaise cassé. Oui, oui, vous avez bien lu. Parfois, l’engouement et le talent peuvent se dévoiler par une simple occasion ou un concours de circonstances. C’est exactement ce qui s’est passé pour Serge Léveillé. Armé d’un couteau, il se met un jour à sculpter ce fameux pied de chaise et de cette curiosité spontanée naîtront l’envie, puis une véritable passion.

Toutes les essences l’inspirent. Le chêne, bien sûr, mais aussi le laurier, le pyracantha, le lierre, le saule, le romarin, le châtaignier et dernièrement un cep. Il prend le bois tel qu’il vient, comme il s’offre à lui. Ainsi, après avoir longuement observé ce don de la nature, il en relèvera les anomalies pour les sublimer. Ce fut notamment le cas pour sa sculpture Le curieux. « Ce fragment de figuier avait une cicatrice que j’ai retravaillée pour la mettre en valeur, en faire ressortir les traits, lui apporter cet effet de vitrail… »

Chaque pièce a son anecdote et sa provenance comme Le crustacé, produit à partir d’un morceau de sa haie. Serge Léveillé aime également sculpter la pierre et l’associer avec le bois dans ses créations. Lorsqu’il contemple l’un comme l’autre dans son état brut, son œil averti détecte automatiquement ce qu’il pourrait en faire. C’est donc un travail fini qu’il visualise avant même de l’avoir commencé. Souvent, son inspiration le guidera vers la mythologie, thème de prédilection aux variations infinies… En revanche, il nous confie ne jamais se pencher sur deux œuvres en devenir en même temps. Pour chacune d’elle, son attention doit être totale, entière.

Aujourd’hui, il préfère sculpter avec des outils électriques. Il choisit des embouts les plus fins possibles qui lui permettent de creuser, fraiser et réaliser de minutieux détails. Seul le résultat compte. Notre artiste aime se faire plaisir et se produire également en public. Cela a été le cas dans la cour de Barbizon. Les amateurs d’art sont venus à sa rencontre et ont pu admirer son travail. Depuis peu, un don de morceau d’olivier occupe ses pensées. Qu’en fera-t-il ? Nous le saurons très bientôt.

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